Il y a ceux qui descendent  dans les rues pour le climat, ceux qui décident de nettoyer les ruisseaux pollués le week-end, ceux qui renoncent à la voiture pour le vélo, ceux qui boycottent le plastique.... Et moi, je fais quoi dans tout ça ?

Je suis une enfant née dans les années 80 c'est à dire une époque où la grande consommation est reine, les centres commerciaux l'El Dorado des teenagers en Dr.Martens et la voiture l'emblème  d'une réussite jalousée. Trente ans plus tard, je me sens un peu perdue entre l'envie de mieux faire et la peur de ne jamais en faire assez.  Parce qu'oser dire qu'on veut sauver la planète, c'est tout de même un peu ambitieux, non ? 

Aujourd'hui est-il encore possible de feuilleter un magazine sans se faire accuser de tuer un arbre, de rouler en diesel sans affronter les regards noirs des cyclistes ou d'acheter du Nutella sans qu'on nous parle de déforestation ? Moi je vieux bien adhérer aux concepts de circuits courts, de slow food et de zéro-déchet, mais à mon rythme. Qu'on se le dise, je n'ai pas l'ambition de devenir une "maman écologique exemplaire" parce que 1) je continue de boycotter le shampoing sec et 2) je ne fais pas de sablés aux flocons d'avoine le weekend. (humour)

Ne me comprenez pas mal, je trouve toutes ces initiatives super chouettes, mais dites-moi, comment je fais seule avec un enfant en temps plein à la maison, un boulot aux horaires exigeants pour mériter une médaille "Je sauve la planète" ?

Sans paniquer, j'ai commencé par dresser un plan d'attaque comme un vrai petit soldat à la hauteur de mes capacités.  Prio 1:  la gestion des déchets.

Je n'ai pas encore franchi le cap de n'acheter que des produits en vrac. D'abord, parce que c'est assez cher, ensuite parce que ce n'est pas toujours possible sauf à se rendre dans des magasins spécialisés régulièrement. Par contre depuis peu, je me suis intéressée au batch-cooking (prochain article en cours),  une technique de préparation des repas sous forme de kits "prêt-à-manger". On prépare le week-end tout ce qui peut se faire à l'avance: peler les légumes, hacher les herbes fraiches, râper le fromage ou cuire viande puis on conserve ces aliments dans des bocaux hermétiques. Les soirs de semaine, on n'a plus qu'à assembler et assaisonner selon l'humeur et les envies de la famille. Du coup, on limite au maximum le gaspillage alimentaire et c'est déjà pas mal. J 'ai opté pour les bocaux en verre de Brabantia empilables - si vous n’avez pas beaucoup de place, c'est idéal.

Malgré tous mes efforts, je suis encore loin de pouvoir réduire mes déchets mensuels au point de les faire tenir dans un bocal. Et en toute honnêteté, je pense que ça n'est pas dans mes cordes. Par contre, je me discipline à trier consciencieusement mes déchets. Comme tout le monde (ou presque) j 'ai une poubelle Brabantia à la maison. C'est une marque de qualité et surtout très éthique tant au niveau de la production de leurs produits que des actions menées pour rendre la planète plus durable.

Pour mon tri, j'ai choisi la Bo Touch Bin de Branbatia et ses 3 seaux intérieurs de 11L chacun. Je pensais que la capacité sera trop faible mais ces volumes correspondent parfaitement aux déchets d'une demie semaine. Du coup, beaucoup moins d'odeurs aussi.

La Bo Touch Bin est super design et s'intègre très bien dans la cuisine.  La mienne est blanche, mais sachez qu' il existe 8 coloris. Une façon  de se réconcilier avec la gestion sélective des déchets au quotidien, non ?