Principes d'éducation: je fais au mieux - c'est à dire comme je peux
Par Mon Bébé à Bruxelles - 14:33
Quand on parle d'éducation, il y a sans doute mille façons de bien éduquer ses enfants et puis il y a la mienne. Celle qui consiste à faire de mon mieux tous les jours pour l'épanouir, le faire grandir, sans trop le protéger, ni le couver. Aujourd'hui, dans cet article, je serai sans toute la moins "studieuse" des BelgoMums (qui ont des méthodes éducatives à découvrir ici) car je ne me suis jamais posée la question de savoir si je devais initier mon fils à la pédagogie Montessori, à la discipline positive ou autres courants enseignés à l'école ou à la maison. Pourquoi me direz-vous? Simplement parce que parfois dans la vie, on fait ce qu'on peut!
Moment confidence pour vous dire nous ne sommes pas vraiment une famille tout à fait ordinaire - nous sommes une famille à deux. Une famille que j'ai du assumer seule depuis le début sans autorité ni soutien paternel. Alors que j'étais encore enceinte, j'étais assez lucide sur la vie qui
nous attendait. Une vie sport entre couches-culottes, semaines à
rallonge, et questionnements réguliers.
Et là d'un coup, vous tombez des nues de savoir que les BelgoMums ne sont pas ces êtres parfaits au teint frais, calés derrière les fourneaux pour combler des familles modèles.
Je peux même vous dire qu'on boit des bières!
Je peux même vous dire qu'on boit des bières!
Hahahahaha!
Alors comme toutes les mamans, je souhaite qu'il devienne un bon petit bonhomme, avec des valeurs morales, du respect tout en étant épanoui. Mais pour dire vrai, je me suis de nombreuses fois perdue sur le chemin de l'éducation parentale: trop maman-poule parfois (pour compenser le manque affectif sans doute), trop sévère d'autres (pour me faire respecter aussi), trop à bout - souvent.
Alors m'épancher sur les principes éducatifs ne me parait pas essentiel aujourd'hui. Je suis très vigilante à son développement car il n'a pas eu la chance de naître avec ses deux parents et je me sens responsable de son bien-être. Impossible de savoir ce qu'il a ressenti alors qu'il n'était qu'un embryon: peut être a t'il déjà ressenti l'abandon de son papa, les doutes de sa maman et que sais-je ? Aujourd'hui, je n'ai pas honte de dire que je parle à des professionnels qui me donnent des clés, des techniques simples pour pouvoir avoir deux voix et deux visages alors que je n'en ai qu'un.
Alors m'épancher sur les principes éducatifs ne me parait pas essentiel aujourd'hui. Je suis très vigilante à son développement car il n'a pas eu la chance de naître avec ses deux parents et je me sens responsable de son bien-être. Impossible de savoir ce qu'il a ressenti alors qu'il n'était qu'un embryon: peut être a t'il déjà ressenti l'abandon de son papa, les doutes de sa maman et que sais-je ? Aujourd'hui, je n'ai pas honte de dire que je parle à des professionnels qui me donnent des clés, des techniques simples pour pouvoir avoir deux voix et deux visages alors que je n'en ai qu'un.
Pour nous, je pense que la réponse n'est ni dans les livres ni dans la théorie éducative. Nous nous cherchons tous les jours l'un et l'autre. Je crois qu'avec le temps, nous sommes arrivés à trouver notre équilibre. Ma méthode éducative est pleine d'imperfections et je le sais. Quand j'ai un doute, je reproduis simplement l'éducation que j'ai reçu (je n'ai pas trop mal fini, c'est qu'il doit y avoir des bons principes éducatifs quand même). Une éducation stricte à la française, où les enfants restent des enfants. Pas de "parents-copains" à la maison. Alors c'est certain, dire NON, mettre des limites, avoir des enfants frustrés et en colère ça demande de l'énergie et un investissement quotidien.
Quand je le vois grandir parmi les autres je suis contente et un peu fière. Il est très éveillé, hyper social, et parait tellement heureux! Je vous rassure, il a gardé son coté tête de mule mais exclusivement pour sa mère. Et idéalement en fin de journée!
Et n'hésitez pas a partager vos trucs et astuces éducatifs avec nous !
0 commentaires